Il était énorme et se dressait très fier
La tête jusqu’au ciel,
Les pieds dans la terre
Au bord du petit ruisseau
Pour mieux y puiser l’eau
Mais avec le temps…
Et le bois pourrissant
Il fallut le couper
Pour protéger la maison
Qu’il aurait pu écraser
S’il était tombé…
Du mauvais côté !
La tête jusqu’au ciel,
Les pieds dans la terre
Au bord du petit ruisseau
Pour mieux y puiser l’eau
Mais avec le temps…
Et le bois pourrissant
Il fallut le couper
Pour protéger la maison
Qu’il aurait pu écraser
S’il était tombé…
Du mauvais côté !
J’ai été fort impressionnée
Par son écorce épaisse et profondément crevassée…
Qui ne semblait plus le protéger efficacement
Contre les morsures du temps
Par son écorce épaisse et profondément crevassée…
Qui ne semblait plus le protéger efficacement
Contre les morsures du temps
Et son cœur veiné et fissuré…
Nous laisse deviner
Nous laisse deviner
Son âge très avancé :
Les fibres de bois arrachées
Se dressent, effilochées,
Telles des aiguilles pointées
Mais qui ne piquent plus
Se dressent, effilochées,
Telles des aiguilles pointées
Mais qui ne piquent plus
Les hommes sont revenus…
Pour évacuer les troncs coupés
Trop lourds, impossible à tirer,
Il va falloir encore en scier quelques rondelles
Pour les hisser sur le camion !
*
Il va falloir encore en scier quelques rondelles
Pour les hisser sur le camion !
*
C'est bien triste.
RépondreSupprimerAmitiés.
un reportage qui scie les pattes !
RépondreSupprimerbelle journée à toi
La mort d'un arbre est triste
RépondreSupprimerj'ai gardé un rond du cyprès du jardin et je le caresse parfois comme un petit salut au copain d'autrefois
Un poème pour lui:
RépondreSupprimer“Dans la forêt sans heures
On abat un grand arbre.
Un vide vertical
Tremble en forme de fût
Près du tronc étendu.
Cherchez, cherchez, oiseaux,
La place de vos nids
Dans ce haut souvenir
Tant qu'il murmure encore.”
de Jules Supervielle
L'an dernier à St Cyr sur Loire une arbre gigantesque appartenant à la ville a été coupé et tout habitant a pu venir en prendre une énorme rondelle.
RépondreSupprimerTon centre équestre donc tu me parles, celui de chez toi pas Loches ? Bisous.
tristesse de voir cela, oui...bisou Christine la bonne humeur, passe une bonne soirée...
RépondreSupprimerJCBiker :
RépondreSupprimersnifff, snifff..
Jean Luc :
Le pauvre arbre, lui, n'a qu'une patte de coupée...
arletteart :
C'est aussi agréable de caresser le bois ciré d'un beau meuble... un peu d'éternité pour l'arbre qu'il a été, dans son autre vie.
monic :
Merci pour ce poème, qui va très bien avec cette histoire !
Gérard :
Merci d'être passé.
es-tu allé faire ton fagot ?
Pour ta question, je t'ai envoyé un mail... explicatif...
Le Pierrot :
Et oui, il y a des jours... comme ça... où le temps est gris...
Mon Ardoise me pousse à garder humeur bonne, même quand le coeur n'y a pas trop...
Biseeeeeeeeeeeees à vous 6 !
C'est toujours un peu triste la fin d'un grand arbre comme celui-ci même si c'est nécessaire parfois. bonne semaine à toi
RépondreSupprimerC'est triste la fin d'un arbre!!
RépondreSupprimerTes photos lui rendent un bel hommage!!
J'aime beaucoup les détails du bois!
Bises.