Notre jolie palme est en effet gravement menacée par un mal qu’au premier abord, on n’aurait pas deviné. Belle et élancée, encore bien verte et redressée, c’est avec stupeur et étonnement qu’en m’approchant du « tronc »… un étrange bruit se fait entendre.
D’abord discret, il devient en approchant l’oreille, très caractéristique : il se passe des choses étranges à l’intérieur du palmier… bruit d’autant plus inquiétant qu’il est continu et que rien ne semble vouloir arrêter…
Un frisson me parcours… brrrrrrrrrrrrrrr !
Des « scrounch, scrounch, scrounch » voraces et gloutons semblent grignoter avec un appétit féroce le cœur même du palmier !
Mais il faut se rendre à l’évidence :
Ce beau palmier sauvagement attaqué
Voit ses dernières heures arriver…
La cause de ce malheur :
En voici un qui montre le bout de son rostre, qu’il a très long d’ailleurs :
Cette fois-ci, il n’y a plus à hésiter.
L’opération « POV’PALMIER» vient de commencer, à grand renfort de produits insecticides, de cisailles et de scies, le tout dans un nuage de fumées grisâtres.
Les « SCROUNCHS SCROUNCHS » se font entendre plus distinctement.
En fouillant bien au cœur du stipe, nous découvrons les auteurs de ce ravage :
Et voici une première larve, qui tente de s’infiltrer plus profondément, mais en vain :
Un peu plus tard, ce sont des coques de fibres qui apparaissent :
Les larves les ont tissées avec soin pour s’y réfugier afin de subir leur dernière transformation.
Quelques restes de leurs repas :
Une fois toutes les palmes coupées puis brûlées, une bâche en plastique fixée hermétiquement pour mieux tuer ce qui reste des larves, est venue coiffer ce qui restait du fier palmier…
Il resta emballé tout l’hiver…
SEPT MOIS PLUS TARD...
Nous sommes retournés au chevet de ce qu’il restait du palmier infesté.
Il avait été déballé de sa housse en plastique quelques semaines plus tôt.
Plus un bruit…
Ce fut une « Bérézina » totale pour les effroyables hôtes grignoteurs !
Magie de la Nature :
Quelques graines ont déjà élu domicile entre les interstices, trouvant un terreau parfaitement à leur goût… Elles ont donné naissance à de jeunes pousses particulièrement vigoureuses !
Quel destin !
*
superbe reportage, comme d'habitude !
RépondreSupprimerapuvre palmier ! mais bon, son nouveau destin est plus paisible !
C'est une idée où elles snt énormes ces bestioles ?
bizbiz
Et ben j'aurai pas deviné à ta dernière photo ce qui se tramait !
RépondreSupprimerMais dis-moi, c'est ben un pissenlit qui a trouvé de quoi se nourrir dans le dit "terreau" ?
PS
Redoutable il est le charancon du palmier !!!
Bravo pour le reportage, Christine !
Ah les sales bêtes...!!! C'est impressionnant...!
RépondreSupprimerLe palmier a-t-il des chances de renaître après une telle invasion et un tel traitement ? Bien sûr les petites graines qui ont germé lui redonnent un semblant de verdure, mais ce n'est pas pareil...
Pov' palmier... C'est vraiment pô d'chance...
Bisous Christineeee
Mickaël :
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas une idée : ces bestioles sont effectivement très grasses et très grandes, tu peux t'en faire une idée avec la photo où les doigts de gant donnent l'échelle, et que dire de la petite fourmi qui se balade sur la larve !
Fifi :
Si c'est un pissenlit,je pense qu'il est très gros et à mon avis, pas très tendre à manger en salade !
Oxygène :
Les charançons sont un fléau pour les palmiers de la Côte d'Azur (lire le lien, et pour les éradiquer, une seule solution : étêter les palmiers, mais aussi, les condamner... Notre "Pôv-Palmier" n'est pas un phoenix : il ne renaîtra pas de ses cendres...
Biseeeeeeeeeeeeees à vous 3 !
Voila notre photographe scientifique.
RépondreSupprimerLes charançons ces cochonneries que je trouve aussi dans mes sacs de farine ,la preuve parait-il que la farine n'est pas traitée!!!
Sois vigilante car ils commencent à s'attaquer à tes photos!!
Ils vont te les boulotter en moins que rien,ces bestioles aiment les belles choses
Bisessssssssssss
PS admirative de ton montage "charançonné" et de la maîtrise du 150mm je suppose
Terribles, ces charançons.
RépondreSupprimerJ'ai entendu des bruits semblables à Ouistreham, rue de la mer, devant des marchands de gaufres
" crounch...crounch ".
Personnellement, je préfère les glaces, ça fait moins de bruit mais...qu'est-ce que c’est bon !
Bises d'été,
Roger
Je viens de lire tes réponses et suis retournée voir les images...
RépondreSupprimerC'est vraiment effroyable cette bestiole :-( !
Belle et Bonne convalescence à ton palmier Bravo à son soigneur "es qualité" il a employé les grands moyens !!! au lieu de le couper à ras via la déchetterie
RépondreSupprimerTu as déployé là tous tes talents Félicitations et tu seras récompensée j'en suis sûre
Amitiés
Roger :
RépondreSupprimerBonjour à toi, entre glaces et gaufres croustillantes ! Le coeur de palmier serait sans erreur, la "gaufre" des larves de charançons !
Fifi :
Pas mal de dégâts dans le Sud de la France, en effet !
arletteart :
Il paraît qu'une fois étêtés, les palmiers ne repoussent plus.
Celui-ci est dans le jardin du frérot, à Six-Fours... et le soigneur, Dr Daniel !
Biseeeeeeeeees à vous 3 !
Comme quoi il ne faut jamais désespérer surtout avec la force de la nature.Tu as l'art de conter la vie des rongeurs de palmiers .Je pars cet am en Vendée Bisous
RépondreSupprimerBonnes vacances Gérard et bonne chasse photographique !
RépondreSupprimerBiseeeeeeeeeeees à toi !
A tout malheur, il y a un côté positif: tu nous a fait un reportage très instructif sur ce prédateur qui préfère les palmiers à la plage! Pour lutter contre les charançons il faudrait les attraper avant qu'ils ne déposent toute leur marmaille.
RépondreSupprimerDans ton jardin, l'espoir est là avec quelques repousses, mais quel boulot!
Bonjour monic. Non ce n'est pas un palmier de mon jardin mais celui du frérot, dans le Var !
RépondreSupprimerMais j'ai bien peur qu'il ne repousse plus, laissant la place aux autres plantes.
Biseeeeeeeeeeees à toi !
Je connais bien le problème nous sommes dans les Alpes maritimes et tous les palmiers sont sous surveillance avec obligation de signaler tout palmier atteint.
RépondreSupprimerLes petits charançons locaux de mon jardin n'ont pas cette force de destruction ,ni d'ailleurs la taille de ce gros exotique!
Joli reportage !
Effectivement, tu dois bien connaître les méfaits de cet insecte dévastateur... !
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