LIGNE DE CRETE

Voici un passage que j’apprécie tout particulièrement : la ligne de crête que l’on rejoint après la longue montée dans la forêt avant de poursuivre jusqu’au sommet de l’Aigoual.

C’est une zone assez peu pentue, ce qui permet de reposer les jambes, de boire un coup et de faire une pause photos tout en  admirant le paysage.

La rudesse du climat en hiver et son vent violent ainsi que le froid qui y règne, la chaleur des étés souvent très secs ont érodé les rochers, et déchiqueté le relief.

Un incendie a dû ravager le peu de végétation qui arrivait néanmoins à pousser, témoins ces tiges de genêt ou ce tronc d’arbre noirci, souvenirs des flammes qui les ont calcinées.

Je suis aussi très intriguée par ces hampes florales un peu desséchées qui se dressent dans le bleu du ciel : on se croirait presque dans un désert mexicain :

(Des amateurs pour déterminer cette plante ?)

Pourtant, la Nature reprend ses droits très vite, et déjà un parterre coloré tapisse le sol par endroits :

Mais la chaleur se fait sentir, et nous avons encore un bout de chemin à parcourir, alors, après la pause photo avec un groupe de randonneurs qui passait par là, nous vous adressons, Daniel et moi, un petit coucou avant d’attaquer la pente qui aurait plutôt tendance à se redresser !

Photo prise par un randonneur... !

Cela me rappelle le même sentier,
15 années en arrière avec les enfants :
la montée se faisait avec un refrain bien connu
de tous les randonneurs :

" J’ai soif…

Quand est-ce qu’on arrive ?

C’est encore loin ? "

Et la réponse, toujours invariable :

" BIENTÔT, 

en attendant, 

mange une pâte de fruit et bois un coup ! " 

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