Une rimaye est une sorte de crevasse Qui s’ouvre au niveau supérieur du glacier Entre la partie « solide » des rochers Et la glace en continuel mouvement descendant.
Ici, quelques stalactites Dans une petite rimaye
C’est un passage souvent obligé, Parfois délicat à négocier, Pour continuer la progression Dans les courses de neige, Ou pour atteindre le pied des voies !
BARRE DE SERACS
Mieux vaut ne pas traîner en dessous Une chute de sérac ne prévient jamais Avant de s’effondrer !
CORNICHES
Ourlées par les vents dominants Les corniches fragiles Défient les lois de la pesanteur
LE PONT DE NEIGE
Une ouverture dans le glacier Couverte de neige…
Où l’on se rend compte Qu’une crevasse cachée Par un frêle pont de neige Peut s’avérer très dangereuse Si on y pose le pied !
Au sommet de son piton rocheux L’observatoire du Sphinx Utilisé pour les recherches météo Domine les deux vallées
Les installations Du Top of Europe Sont complètement intégrées aux rochers Ici, une vue de l’observatoire Et du complexe touristique
Ce que l’on ne voit pas Ce sont les innombrables tunnels, couloirs et ascenseurs qui relient, à l’intérieur de la montagne, boutiques, restaurant panoramique, grotte glacée… Un vrai gruyère !
C’est reparti, Cette fois-ci à bord du petit train rouge !
A cette altitude, plus de forêt C’est le domaine des prés Bien verts, car toujours très bien arrosés,
(Pleut souvent là-bas ?) qui feraient se damner Une Camboria… toujours affamée !
Kilomètres de clôtures, Pâturages bien délimités, Réseau ferré en toile d’araignée Pour trains rouges Pour trains jaunes Qui inlassablement Sillonnent les versants : Les vaches suisses ont bien de la chance !
En levant les yeux, Déchirant son voile de nuées La Jungfrau nous domine…
Nous n’avons plus le temps
d’admirer plus longtemps ces chutes glacées… Un trou noir dans le flanc de la montagne : Le tunnel est là, Juste devant, Et du coup… Il n’y a plus rien à voir !
Je savoure cette heure Où bientôt disparaissent Les dernières lueurs, Comme un rêve éveillé En cette magique soirée Où la Jungfrau se prépare, Sous son voile de nuages, A passer la nuit…
Vue de notre chambre d’hôtel… Les glaciers du Mönch scintillent Aux derniers rayons du soleil…
Vivement demain, Nous irons les admirer… D’un peu plus près !
Non, nous n’emprunterons pas le Harderbahn pour descendre !
C’est à pied que vous allons regagner la vallée,
pour mieux admirer le paysage,
et histoire de se dérouiller un peu les genoux et les mollets ! L’appel des montagnes… Les glaciers ne sont pas très loin…
(Au fond, de gauche à droite : l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau)
Pas de regrets pour les mollets ! Cadre grandiose…
(L’extrémité du Lac de Brienz)
Vue imprenable pour les mûres… Qui ne se lassent pas d’admirer Les eaux laiteuses bleu-vert-jade Qui coulent au loin, dans la vallée : Vous savez, celles où l’on aime bien… Tremper ses pinceaux !
La forêt est magnifique : Jeux d’ombres et de lumières…