Notre descente de l’Aigoual fut un peu plus rapide que la montée.
Nous avions opté pour la « D.R.E.V. » :
« DESCENTE RAPIDE EN VOITURE » !
Mais quelque chose nous força à faire un détour… je ne sais pas pourquoi, une étrange attirance nous poussa à aller explorer une zone un peu plus désertique, herbes sèches grillées par le soleil, buisson isolé, chaleur… quelques nuages courent dans le ciel.
Tout à coup, nous entendons un étrange bruit, comme un bruissement d’ailes cliquetantes, et c’est alors que je l’ai vu, planant lentement au dessus du sol, à la recherche de quelques nourritures à manger, vu sa grande maigreur, cela doit faire longtemps qu’il n’avait rien ingurgité.
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Quetzalcoatlus northropi |
A plat ventre sur le sol, j’en ai le souffle coupé, mais vous me connaissez, j’en ai profité pour immortaliser cette rencontre hors du commun, grâce à mon appareil photo toujours prêt à fonctionner.
Mais d’où sortait-il cet animal sorti de la préhistoire, genre oiseau qui n’en est pas un, ou lézard ailé géant !
A vu de nez, il devait mesurer au moins 12 m d’envergure : je me sens bien petite face à ce monstre venu, je ne sais comment, directement du
Crétacé supérieur. Son âge… entre 65 à 83 millions d’années, et quelques brouettes, on ne va pas chipoter !
A moins que nous ayons pénétré, sans le savoir, dans le périmètre d’un « CRETACE PARK », à l’image du
JURASSIC PARK bien connu des cinéphiles !
C’est alors que mon amie du Muséum de Toulouse m’a appelée sur mon portable qui était resté branché :
« Allo, notre diable de petit Quetzalcoatlus northropi a disparu du Grand Carré ! Nous le cherchons partout. Peux-tu me le renvoyer si tu l’aperçois ? »
Quel bol, justement je l’avais sous les yeux !
Pas de problème !
Je sortis de ma cachette, me dressai droit devant, levai les bras et d’un ton sans réplique lui lançai :
« RENTRE A LA MAISON ! »
Il me regarda d’un air étrange et interrogateur puis fit un demi tour technique sur l’aile gauche et s’envola rejoindre sa « maison »… situé à quelques centaines de km de là, au
Muséum de Toulouse d’où il s’était échappé, le coquin !
Il paraît qu’il est bien arrivé à destination, a repris sa place au-dessus du "Gardien" son copain, et n’a pas encore pris la clé des champs à ce jour.
Si vous voulez le retrouver et en savoir plus sur cet étrange animal préhistorique, il suffit de...
Petite question pour finir cette histoire : Quelle tête a le gardien du Muséum ?
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