PREMIÈRE JOURNÉE / Une histoire de lumière
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Leaticia Casta : portrait
de P. A. ALLARD |
Lorsque je me suis inscrite à ce “workshop”, je ne savais pas au juste ce qui m’attendait. C’est une « Pascale » toujours au fait de l’actualité de la ville de Six-Fours, qui m’avait incitée à y participer, connaissant mon goût pour les photos sous toutes leurs formes. Et me voilà donc entraînée pour deux journées mémorables que je n’aurais jamais oser imaginer.
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Je vous présente donc notre formateur,
P.A. ALLARD, en pleine interview lors de ce festival… cliquez sur la photo pour avoir accès à la vidéo qui vous donnera un petit aperçu du personnage… haut en couleurs et fort sympathique, dont je retiendrai cette phrase :
« Une photo, ça plait ou ça plait pas…. ! », ainsi qu’une autre, qu’il nous a dit plusieurs fois : « Faites-vous plaisir ! »
C’est au sein des
studios HARCOURT que cet autodidacte est parvenu à réaliser son rêve : modeler les ombres, ciseler la lumière et faire naître des portraits magnifiés d’un grand nombre de personnalités et d’actrices célèbres : Arielle Dombasle, Laetitia Casta, Johnny, Baschung, Marion Cotillard, ou John Gagliano, pour n’en citer que quelques uns.
Le voici en train de nous commenter la petite histoire de ce portrait d’Arielle Dombasle, réalisé à ses débuts, et présenté dans son expo de la
Maison du Cygne de Six-Fours.
Bref, un personnage PASSIONNE qui ne se prend pas la tête et qui aime par-dessus tout faire PARTAGER son expérience ; il n’a pas eu de « maître Yoda » pour le guider et le former, (c’est son expression préférée !), a mis beaucoup de temps à acquérir un style inspiré des peintres comme Vermeer et sa
« Jeune fille à la perle », et reste fasciné par les clairs-obscurs de
Rembrandt.
Pour le coup, il en deviendrait presque notre Yoda du week-end !
Mais le groupe étant au complet, nous pouvons entrer dans le vif du sujet :
Nous avons donc remplacé les bougies de ces peintres par des projecteurs et un réflecteur judicieusement placés… le tout étant de choisir les meilleurs emplacements et réglages parmi des milliers de possibilités, et là, on se rend vite compte que c’est plus difficile à réaliser qu’il n’y paraît !
Nous travaillons en binôme, l’un étant le modèle, l’autre le photographe, et réciproquement. Pendant ce temps, les autres regardent, et prennent des photos baptisées « volées » ! Et oui, on est là pour prendre des photos !
Heureusement, P.A.A. est là pour nous guider, nous donner des conseils, secondé par son assistante au calme olympien (c’est vrai, elle ne s’énerve jamais, même quand on lui demande, c’est impossible pour elle !)
Ci- contre, une photo donnant une idée de notre studio improvisé… avec l’emplacement des projec-teurs : whaaaa, ça fait pro !!!
Et maintenant, au travail !
Je vous présente donc un « modèle » spécialement choisi pour nous exercer :
En portrait ou cadré plus large, les filles, lequel préférez-vous ?
C’est maintenant mon tour d’installer mes lumières.
Diable de Diable, ces projecteurs sont décidément bien difficiles à apprivoiser. On peut les déplacer, les tourner, refermer les volets dans un sens ou dans l’autre, c’est à s’y perdre !
Mon modèle à moi, le voici : Il s’agit d’un photographe qui justement expose aussi au festival Photomed :
Jean-Baptiste Sénégas, (je vous reparlerai de lui, car il a une spécialité terriblement originale : il fait des photographies à l’ancienne, sur plaques de verre !)
Et maintenant, il s’agit de ne pas le « louper » !
Je l’installe assis sur un tabouret (et oui, il faut prendre soin de son modèle), lui demande dans quel sens il se sent le plus à l’aise, et essaye de le faire rigoler (là, je n’ai pas trop de mal !), tandis que P.A.A. me crie : « Bronson, Bronson ! » Ah oui, ne pas oublier de placer le réflecteur au bon endroit, le regard, les yeux… je cadre et je shoote !
Une fois, deux fois, dix fois, « vas-y, là c’est super ! » me crie-il à tue-tête !
Cela à donné ceci…
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Photo J.B. SENEGAS |
Puis, c’est son tour d’être le photographe, (il a l’habitude !), et moi son modèle (j’ai beaucoup moins l’habitude de pauser sous les projecteurs).
Mais pour une fois, je me plie volontiers à cet exercice : et oui, il faut bien jouer le jeu.
Il m’a ensuite confié ses fichiers, et je l’en remercie !
La séance se poursuit :
P.A. A. nous donne un petit coup de main. Je le surprends en train de redresser un faisceau de lumière récalcitrant sur son assistante servant de modèle aussi… et du coup, magie d’un instant, un clair obscur se dessine furtivement… Instinctivement, je shoote à nouveau…
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P. A. ALLARD PENDANT SON STAGE |
(Il a beaucoup aimé cette photo !)
A l’heure du repas de midi, nous éprouvons
tous un petit besoin de prendre le soleil et de s’aérer les méninges !
improvisé que nous passerons un bon moment de détente
dans les jardins de la Maison du Cygne !