Depuis plusieurs années, je
nourris ma boîte à compost
régulièrement de toutes les épluchures de fruits et légumes, de feuilles mortes
ou de restes de tonte (mais pas trop, sinon il déborde).
Nous ne l’avions
ouvert qu’une seule fois, l’année dernière je crois… mais pas grand-chose à
récupérer.
Cette semaine, grande
décision : j’ai fait la découverte de l’intérieur de ma boîte à compost….
Et là, surprise ! Regardez ce que j’ai découvert !
Vue de dessus : ce
n’est pas très engageant :
Côté « Nord » :
du beau terreau, bien noir, et humide, comme je ne l’avais encore jamais vu :
« Côté Sud » :
complètement différent, beaucoup plus sec, avec plein de racines qui
pendouillent après grattage !
Mon but : faire la « jonction »
entre le côté Nord et le côté Sud.
Je me suis donc mise à creuser, comme en
mode « désob’ » (spéléologiquement parlant), ou comme en mode « fouille
archéologique » pour celles qui préfèrent.
Et je n’étais pas au bout
de mes surprises :
Ma brouette se
remplit progressivement… et je ne suis ravie du beau terreau récupéré :
Bon, je n’ai pas
trouvé que du terreau, et c’est ici que ça devient rigolo !
J’ai d’abord
rencontré les hôtes des lieux, les travailleurs acharnés qui boulottent à
longueur de journée tout ce qui se trouve sur leur passage… hôtel **** pour
tous ces vers de compost !
Nous ne les avons
pas achetés, c’est Daniel qui les met dans le composteur à chaque fois qu’il en
trouve un… et ils se sont multipliés vitesse V !
Pour en savoir plus :
CLIQUEZ
ICI
Ensuite, j’ai
découvert une grande quantité de gros vers bien blancs et très dodus :
mais qui sont-ils ? Larves de cétoines ou larves de hannetons ? Je
pencherais plutôt pour le cétoine, mais sans certitude… CLIQUEZ ICI : qu'en pensez-vous ?
Autres habitants
rencontrés… ici des fourmis dans une coquille d’œuf :
En même temps,
je me rends compte que les coquilles d’œufs ne se dégradent pas aussi vite que
le reste… Je me demande si je vais continuer à les ajouter. Idem pour les gros
noyaux, style noyaux d’avocats que l’on retrouve aussi tels quels !
Viennent ensuite
des objets que je croyais perdus à jamais :
- Mon super ouvre boîte rouge avait aussi pris le même chemin,
- Ainsi qu’un gros S en fer qui me servait à suspendre mon panier aux branches du cerisier,
- Des étiquettes de fruits et légumes (je veillerai à ne plus les jeter dans le compost, car elles ne se décomposent vraiment pas).
- Un bouchon d’évier…
- Mon couteau éplucheur… Dieu sait que je l’ai cherché longtemps… en vain, et que j'ai trouvé après avoir fait la photo !
Mais pas de
raton laveur !
Au bout du
compte, nous avons récolté plusieurs brouettes de beau terreau qui va venir
nourrir notre petit bout de potager… (la belle paille vient des écuries).
A partir de ce
stade, c’est Daniel qui est désigné volontaire pour bêcher !