ROUGE QUEUE EN FAMILLE

Je vous avais présenté notre nid de rouge queue, et la maman couvant patiemment ses œufs…

Comme promis, je vous donne des nouvelles de la petite famille qui s’est bien agrandie depuis.

5 OISILLONS SONT NÉS !

Oisillons rouge-queue le 24 mai 2012

Ne me demandez pas leur date de naissance : je n’ai pu les voir que lorsqu’ils ont été assez grands pour passer le bout du bec hors du nid :

Ils ont une faim d’enfer : sans arrêt, dès que maman approche avec la nourriture, ils tendent le bec, et l’appellent frénétiquement :

Oisillons rouge-queue le 24 mai 2012

Les gosiers sont larges… grand ouverts, ils attendent la becquée avec impatience :

Oisillons rouge-queue le 24 mai 2012

Pendant ce temps, maman rouge queue est allée faire ses provisions.

Maman rouge-queue le 25 mai 2012

La récolte est riche et variée : plusieurs insectes à chaque fois sont distribués.

Au menu :

Chenille verte bien juteuse ou chenille brune plus goûteuse :

Un cocktail chenille + perce oreille… pour donner un peu de piquant :

Ou Chenille + araignée bien dodue pour les plus gourmands :

L’approche se fait en plusieurs étapes : les perchoirs sont divers et variés.

On commence par le toit de la maison, juste au-dessus du nid :

Puis vient le petit grillage pour inspecter les abords du nid :

Trois battements d’ailes et voici l’escale obligée sur la haie de troènes taillée il y a peu (et oui !) juste en face du nid et qui offre de beaux trognons pour se percher en sécurité :

Halte parfois sur le toit de la voiture, entre la haie et le nid…

Vient ensuite le séchoir à linge…

Ou au choix… la grille du barbecue juste à côté

« Bon, alors, ça arrive, parce que moi, j’ai la dalle ! »

Vous observerez au passage les restes de duvet et les plumes naissantes :

Oisillons rouge-queue le 24 mai 2012

C’est vrai, quoi, il y a même des fois où il y a crise du logement :

Oisillons rouge-queue le 24 mai 2012

Mais la patience est récompensée quand maman arrive enfin à les retrouver !

Nourrissage des oisillons rouge-queue le 27 mai 2012

Et pendant ce temps là…

UNA guette et surveille…

Je me fais du souci pour les petits lorsqu’ils sortiront du nid sans savoir encore voler…

Et j’ai placé, juste au-dessous du nid… la cage à lapin de ma fille pour les recueillir et peut-être les sauver ! Il faut juste que je sois là au bon moment pour mettre le grillage que je vais renforcer pour éviter que les chats y mettent la patte.

(à suivre)

     

CLAFOUTIS AUX CERISES

Je vous l’avais glissé dans le creux de l’oreille…

Mes cerises avaient le destin de finir en clafoutis, et ce fut chose faite samedi dernier.

Première opération : la cueillette. Je vous renvoie donc au billet précédent !

Deuxième opération : prendre mon vieux livre de cuisine qui date de 1973.

 Il commence d’ailleurs à être quelque peu usagé, certaines pages s’envolent… et la couverture est cornée de tous les côtés, preuve qu’il a beaucoup servi (surtout à la page du clafoutis) !

Ouvrons-le à la page 576-577…

Troisième opération : la recette 

Il est dit, en première ligne…

« De laver, d’équeuter et de dénoyauter les cerises ! »

Chose que j’effectue à la lettre, n’ayant aucune envie de retrouver à chaque bouchée, 5 ou 6 noyaux à devoir recracher en priant qu’une dent ne parte pas avec ! (Ceci pour les adeptes du non dénoyautage… il paraît que c’est moins bon sans les noyaux, moi je trouve que c’est meilleur pour les dents quand ils n’y sont pas !)

J’ai ensuite cassé 4 œufs, que j’ai battus avec vigueur en omelette avec un peu de sel, en rajoutant 125 g de sucre en poudre, puis 100 g de farine. J’ai fait fondre un peu de beurre (50 g), l’ai ajouté aux œufs. Enfin ¼ de litre de lait est venu complété le tout. FACILE !

Dans mon plat beurré, j’ai installé confortablement mes cerises… enfin, c’était plutôt la crise du logement car elles étaient un peu serrées.

 Pendant que mon four préchauffait, j’ai versé le mélange « œufs-farine-sucre-lait » sur les cerises.

Un petit peu sportif tout de même, sachant que je prenais la photo en même temps ! Le bol dans la main gauche en train de contrôler le débit… l’appareil photo dans la main droite, en train de viser à peu près le liquide qui coulait !

Les cerises ont été enchantées de ce bain où elles ont eu tendance à vouloir nager la brasse coulée !

J’ai enfourné mon plat ¾ d’heure à four moyen.

Le résultat : le voici !

Ça vous donne envie ?

Dernière opération : la dégustation

Assiette garnie… Dernière bouchée…

MIAM MIAM !

Il en reste encore un peu pour les retardataires, mais faites vite !

     

LE TEMPS DES CERISES

Des fleurs… aux fruits… C’est ma…

PHOTO DE LA SEMAINE

(Amartia)

Elle reflète parfaitement mon activité des jours derniers dans le jardin : la récolte des cerises qui ont grossi trop rapidement.

Cueillettes entre les gouttes, il a tellement plu au début de semaine qu’elles se sont gorgées d’eau. Il faut rapidement les ramasser maintenant car elles commencent à éclater et à pourrir. Mais je ne me plains pas : il y a des années où je ne ramasse que 3 cerises ! En effet, mon cerisier est très précoce et il souffre souvent de… trop de froid, ou trop de vent qui font avorter les fleurs.

J’ai fait la pesée :

0,870 kg le 20/05
0,830 kg le 21/05
1,600 kg le 22/05
1,300 kg le 23/05.... mais beaucoup commencent à s'abîmer...

Donc, en ce moment, je m’en gave littéralement (surtout le soir !).

Ma belle mère aurait dit :

 « J’en ai encore mangé une « bonne goulée ».

Ce week-end, ça sera un clafoutis !

LE MARAIS DE L’ETRANGE

Marais de Poisy : chemin de bois

Après quelques tours et détours, j’avisais bientôt une sorte de ponton de bois, apparu comme par hasard au moment où je m’aventurais au plus profond  de cette nature un brin inquiétante, et quelque peu délirante.

Il serpentait à travers le marais…  

Profondeur des eaux inconnue… 

Silence…

Paysage étrange… ressemblant à s’y méprendre à celui de Dagobah !

Un fouillis d’arbres les pieds dans l’eau… quelques touffes d’herbes aquatiques avaient élu domicile au milieu des lentilles foisonnantes. Celles-ci s’étaient donné rendez vous en surface, pour profiter des derniers moments de lueur d’un jour qui n’en finissait plus de s’éteindre…

Marais de Poisy (74)

Les ombres des troncs penchés s’allongeaient de plus en plus… 

Reflets au Marais de Poisy (74)

se reflétant sur le miroir vacillant d’une onde verte…

Troncs d'arbres et reflets au Marais de Poisy (74)

Sur le rivage, une fleur délicate… 

Au bord de l’eau… 

quelques herbes tendaient leur bout du nez… 

à l’affût d’une effluve à l’odeur d’humidité.

Flore au Marais de Poisy (74)

C’est alors que j’ai surpris l’hôte de ces lieux…

Une foulque macroule en pleine couvaison sur sa petite île…

Tranquille…

Foulque macroule sur son nid au Marais de Poisy (74)

Chutttt…

Ne pas déranger…

    

L’ARBRE ETRANGE AUX BOULES DE GUI

Je me suis réveillée l’autre jour sur une drôle de planète.

On se serait cru sur Kashyyyk , vu la présence de l’arbre que j'y découvris, se découpant sur un ciel étrange strié de nuées grises tirant sur le rosé.

Du gui en quantité le décorait de ses boules pourpres… 

Présage d’un univers fantastique où jamais la main de l’homme n’avait mis le pied…

Un arbre étrange...

L’atmosphère douce mais humide indiquait la présence certaine d’eau en quantité, et les hautes herbes ressemblant à des roseaux me confortaient dans cette idée.

Qu’allais-je trouver… au-delà de cette étrange contrée ?

Vous le saurez au prochain épisode !

(à suivre)

     

MASQUES VENITIENS

Cette semaine, j’ai joint l’utile à l’agréable en décorant un nouveau masque (celui de gauche) pour notre prochain carrousel à cheval sur le thème de Venise (nous serons 8). Du coup, en le regroupant avec les deux précédents, cela me donne une bonne occasion de vous proposer ma…

PHOTO DE LA SEMAINE

(Amartia)

 « Parme et or » pour Hélène

 « Rouge et  jaune  » pour Marie-Louise.

 « Masque Soleil » sera le mien 

J’ai drapé les tissus assortis qui nous serviront pour les costumes. Nous confectionneront de grandes capes avec les tissus unis, et les tissus fantaisie serviront pour les hauts (style bustier).

Un peu de couture en perspective… !

PETITES FLEURS DE PELOUSES

Etes vous plutôt…

  PÂQUERETTES ?  

Timides mais épanouies

Les pâquerettes tendent la tête

Par-dessus les hautes herbes

Pour mieux voir le monde

Ou bien…

  FLEUR CHANDELLE ?  

D’un souffle léger

Les akènes quittent la fleur

S’envolant, à l’aventure

Découvrir la Nature

Ou encore...

  FLEURS BLEUES ?  

Pétales d'azur
Des yeux bleus dans la prairie
Le ciel en reflets




Je crois que je suis un peu les trois…

     

CHATEAU DE BONAGUIL

LA DÉCOUVERTE DU CHÂTEAU
Vous vous sentez une âme de seigneur du moyen âge ?

Alors n’hésitez pas, allez visiter le CHATEAU DE BONAGUIL, imprégnez vous de l’atmosphère se dégageant des vieilles pierres constituant ses hautes murailles qui surplombent la vallée…

Vous l’apercevrez d’abord de loin…

Construit sur un rocher abrupt en avant d’une colline, il bénéficie d’une situation géographique propice à sa défense : normal, c’est un vrai CHATEAU FORT !

Prenez le temps de vous arrêter… en réclamant un « Stop photo » à votre chauffeur favori qui ne pourra vous le refuser !

Puis, progressivement, approchez vous…

Tours et donjons dominent le village…

C’est le type même des châteaux forts qui me faisaient rêver étant petite, et même encore maintenant.

Plusieurs siècles ont été nécessaires pour ériger cet édifice :

Débutée au XIIIe siècle, la construction s’est poursuivie sous la houlette du puissant Bérenger de Roquefeuil qui n’hésitera pas à le doter des meilleures trouvailles architecturales pour perfectionner sa défense : il .avait tellement peur d’être attaqué !

Manque de pot (ou chance ?),  le château n’a jamais subit d’assaut, bien que tout soit prévu pour faire face à l’ennemi tant redouté.

Admirez cette barbacane percée de meurtrières et de canonnières : elle constitue l’entrée principale… avec ses murs de 4 m d’épaisseur : ils ne lésinaient pas en ce temps là !

Pour compléter la panoplie… quelques tours accrochées aux rochers offraient protection aux hôtes des lieux, et tant pis s’ils avaient le vertige !

Bien malins ceux qui auraient pu escalader la falaise pour envahir le haut donjon (XVe et XVIe siècle : 6 pièces, trois niveaux, terrasse panoramique) :

ils auraient eu quelques difficultés à passer les 7 ponts levis enjambant les profonds fossés…

… Tout en essayant d’échapper aux feux nourris du « MOINEAU » dont ils se seraient bien demandé, au passage, où se situait l’entrée (invisible puisque relié à une grotte et une galerie souterraine).

Le château de Bonaguil avait l’ambition d’être IMPRENABLE : le problème, c’est que personne n’a eu envie de le prendre !

Mais il offrait aussi des commodités intéressantes pour être habité :

Un puits de 50 m de profondeur  utilisant une diaclase naturelle un peu élargie approvisionnait le site en eau grâce aux infiltrations et aux ruissellements naturels.

Certaines portes d’accès aux tours ne manquaient pas de charme :

J’ai beaucoup aimé les cheminées monumentales… imaginant aisément les feux ronflants les jours d’hiver. Les planchers ont disparu depuis longtemps et elles semblent suspendues aux murs, bien accrochées… 

Tandis que par la fenêtre éternellement ouverte…

on entend souffler le vent…

La révolution française a eu raison de Bonaguil en abattant les constructions servant de logis, sans oublier de décapiter les tours… (ils aimaient bien « décapiter » en ce temps là)

Il nous reste de belles ruines, des pans de murs encore solides offrant des perspectives intéressantes, et des vues plongeantes impressionnantes.

BONAGUIL n’est plus maintenant habité que par les pigeons… Qui trouvent la situation dominante très à leur goût, et on les comprend : dès la fermeture des portes, ils deviennent les seigneurs du château !

LE COIN PEINTURE

1 seul tableau datant de 1851 (auteur inconnu) est exposé dans la grande salle du donjon :

Estampe représentant le château de Bonaguil (avec restauration de Viollet-le-Duc)

Fonds Trutat - Photographie ancienne

Michel RIGUEL : Dessin à la sanguine 

Dominique PASCAUD : Bonaguil - encre

par Pilou : Bonaguil - aquarelle

LE COIN HISTORIQUE
Château de Bonaguil… par Wikipedia  vous donnera plus amples renseignements historiques.

LE COIN VIDÉO
Vous avez aimé les photos ?

Vivez une visite en direct dans cette vidéo extraite de l’émission : « DES RACINES ET DES AILES », consacrée aux châteaux forts, et retrouvez l’ambiance de ce lieu si particulier et chargé d’histoire.

UN DERNIER REGARD
Belle exposition au soleil couchant

Juste avant de repartir, un dernier regard :

Et plein de souvenirs…

(Je me suis aidée du dépliant touristique distribué à l’entrée pour écrire ce billet).