Voici donc...
L’ÉPILOGUE DE LA SEMAINE
((Amartia))
Aujourd’hui, le nid est en effervescence. Les ailes des petits ont tendance à se déployer, ils sont tellement serrés que je me demande comment ils peuvent encore loger ensemble.
Lundi 28 mai
Cette après-midi, j’étais tranquillement en
train de traiter mes photos sur l’ordi lorsque tout à coup, j’entendis un bruit
inhabituel : un grand cui-cui de détresse, une volée d’ailes battant
l’air, les cris de la maman affolée. J’eu le temps d’apercevoir à travers la
baie vitrée… une pie, le bec garni d’un oisillon qu’elle venait de dérober.
Elle se sauvait à tire d’aile, poursuivie par maman rouge queue qui ne put
faire grand-chose face au monstre noir et blanc.
J’avais peur que les chats soient à craindre, je m’étais
trompée : c’est du ciel qu’est venu le danger !
Pendant ce temps, au nid, c’est la cata ! Les 4
oisillons restants sont tombés. J’ai juste le temps d’en voir un se sauver, mi-courant,
mi-sautillant : il traverse la terrasse, puis va se perdre dans la haie de
troènes, qu’il traverse facilement. Je ne le revois plus. Il a dû disparaître dans
le jardin de Jeanine.
Les trois autres sont sur le carrelage, le long du mur de la
terrasse. J’arrive à en attraper un. Heureusement que la cage est prête pour
accueillir le petit rescapé.
Je recherche les deux autres… en vain. Je ne les ai pas vus,
ils ont disparu.
Maman rouge queue est au cent coups. Elle appelle, se rend
bien compte que le nid est vide…
Mon petit Titi l’appelle aussi. Je laisse la cage ouverte,
pensant que Maman va venir lui donner la becquée. Impossible. Elle ne trouve
pas la porte ouverte.
Après un bon moment, même à quelques centimètres, le petit n’ouvre
pas de bec… donc pas de signal de becquée… Il va devoir se débrouiller tout
seul maintenant.
J’en profite pour faire quelques clichés.
Je me rends compte que les plumes ont beaucoup poussé en 2
jours. On ne peut pas dire qu’il vole : ce sont des sautillés aériens. De
plus, je m’aperçois que la queue est encore minuscule.
C’est alors que j’entends un drôle de cui-cui… venant de la
maison.
Je rentre doucement, ferme portes et fenêtres… re-cui-cui !
Et je retrouve un deuxième rescapé, perdu au milieu du salon !
Allez hop, avec ton frérot !
Je retrouvai ensuite un dernier rescapé, qui avait aussi dû
trouver refuge dans le salon.
Les voici tous les trois réunis…
Ce soir, nous aurons une activité… chasse aux insectes avec
lampe et drap blanc pour garnir la cage de bonnes choses à manger… J’espère qu’ils
les trouveront à leur goût !
Demain, nous irons nous fournir en vers de farine, et
quelques graines variées.
De face :
Trois quarts gauche :
Et de profil :
Je pense les garder quelques jours, le temps que leur queue
soit un peu plus longue et qu’ils puissent parfaitement voler…
Ensuite, à eux la liberté !
Affaire à suivre...
Dernières nouvelles...
Mardi 29 mai
Les trois oisillons ont des problèmes : ils ne se nourrissent pas, bien qu'une bonne quantité d'insectes ont été introduits dans la cage, additionnés de vers.
Je me demande s'ils ne sont pas descendus du nid trop tôt.
La maman reste dans les parages. Elle a du mal à comprendre.
L'après-midi, j'en retrouve deux morts... alors qu'ils étaient encore bien le matin.
Je décide de remettre le survivant dans le nid.
La maman revient lui donner un ou deux insectes. Je l'ai vue regagner le nid. C'est le soir. Je décide de le laisser à son destin.
Mercredi 30 mai
Lorsque je me réveille... mon premier geste est de vérifier le nid... Il était vide !
J'ose espérer que mon petit dernier aura su trouver abri et sécurité dans la Nature et
Qu'il aura retrouvé le premier à s'être échappé.
Espérons que ces oisillons deviendront de beaux oiseaux qui ne feront pas de mauvaise rencontre...féline!
RépondreSupprimerJe file faire ta recette de clafoutis avant qu'il ne fasse trop chaud. 32° à Toulouse aujourd'hui. Cela devrait être pareil dans le Lauragais.
Bonne journée Christine
Alors, il était bon le clafoutis ?
SupprimerSais-tu qu'hier, j'ai voulu en refaire un : il m'est arrivé une chose incroyable quand j'ai versé la pâte sur les cerises : elle a tourné !
J'ai dû en refaire une, après avoir "lavé" les cerises. Le deuxième a bien faillit faire pareil. Heureusement, je l'ai rattrapé à temps !
Ah ! le sauvetage des oiseaux est choses bien hasardeuse ! Il eût fallu que leur destin leur soit plus favorable, mais bon, espérons pour le petit dernier !
RépondreSupprimerEspoir !
SupprimerIl s'en passe des choses chez toi!
RépondreSupprimerJ'espère que tu réussiras à les nourrir, car un vétérinaire consulté lors d'une aventure similaire m'avait dit que, si je touchais aux oisillons, la mère ne les approcherait plus.
Histoire à suivre, effectivement.
Bon dimanche entouré de cui-cui
La mère les a approché une ou deux fois... J'ai peut-être fait des erreurs, car je ne suis pas spécialiste des oiseaux. On verra l'année prochaine s'ils reviennent.
SupprimerQuelle saga ! bravo pour ce reportage photos pas si simple à réaliser ... Bon week end
RépondreSupprimerMerci mijane : je me suis bien amusée. Bon, c'est vrai, il ne faut pas être pressée !
SupprimerEn emportant un des oisillons, la pie a provoqué la panique qui a fait sauter au bas du nid les quatre autres.
RépondreSupprimerLes pies sont donc, tout comme les chouettes, de vilaines tueuses de petits zozios qu'elles kidnappent au nid.
Par contre, les pies veillent parfaitement sur leur progéniture. On en a vu un couple faire reculer un chat qui s'avançait vers une petite pie tombée du nid. Elles volaient autour de sa tête, menaçant de lui crever les yeux. Le chat a déguerpi vite fait !
La mère rouge-queue, pas plus que toi, n'avait prévu ce coup du sort. En faisant son nid sur le rebord de ta porte, elle mettait ses petits à l'abri des chats et autres prédateurs à poils, mais pas des prédateurs à plumes ! Les oiseaux, tels les troglodytes ou les martinets, qui nichent dans les trous des murs sont plus prévoyants.
Encore merci pour ce passionnant reportage,
biseeeees et bon dimanche Christineeeeeee
En observant les oisillons, un pigeon est passé pas très loin. Au bruit des plumes, ils ont tous eu le même réflexe : s'aplatir au fond du nid !
SupprimerDaniel l'a filmé. Je vous le montrerai dès qu'il aura terminé le montage.
C'est vrai que les pies sont des carnassière : on les voit souvent sur les routes, autour des cadavres d'animaux écrasés. Elles s'y régalent !
Que d'aventures ! Et de déboires.... Difficile de tomber du nid si tôt. Heureusement, il reste un peu d'espoir pour le tout dernier... ?
RépondreSupprimerEspoir !
SupprimerNon d'une Pie... que d'émotions et le coeur serré en pensant à ce petit nid vide :( Espérons que la nature sera clémente envers le survivant. Tu nous a tenus en haleine toute la semaine avec ces petits bouts de plumes!
RépondreSupprimerBises et bon WE
Et oui, c'était le feuilleton de la semaine !
SupprimerJe pense que celle qui vient sera plus "tranquille" !
Eh bien... Il s'en passe des choses chez toi Christine.... Tu as eu du courage de faire tous ces efforts pour sauver ces petits piou-pious à la "coiffure" attendrissante et j'espère que le petit dernier a été sauvé... Bravo pour ton dévouement en tout cas.
RépondreSupprimerGros bisous à toi Christine et bon dimanche
Coucou Oxy ! Ainsi te revoilà : ça me fait plaisir.
SupprimerMoi aussi, j'espère que le petit dernier a eu plus de chance... mais on ne le saura jamais. Espoir, quand tu nous tiens !
Moi aussi, j'espère que le petit dernier s'en sera sorti...
RépondreSupprimerEn tout cas, félicitations pour ce reportage qui nous émeut beaucoup.
Très bon dimanche à toi !
Merci norma. C'est un reportage qu'on ne peut pas faire tous les jours, et je suis heureuse qu'il t'ai plu !
SupprimerLa nature est belle et cruelle ! Bonne chance au petit dernier !
RépondreSupprimerEt oui...
SupprimerHeureusement que tu as réussi à prendre quelques clichés de ces petits. Comme ils sont ébouriffés! Hélas, la sortie du nid est une épreuve dramatique, c'est ainsi que s'effectue la sélection naturelle. Ceux qui survivent doivent encore apprendre à voler pour leur voyage de migrateurs.
RépondreSupprimerEncore une fois... beaucoup d'émotions...
SupprimerUn petit cui cui de Lausanne, en Suisse.
RépondreSupprimerBienvenue à toi beatrice De sur mon Ardoise Magique.
SupprimerTon cui cui s'entend de très loin !
Biseeeeeeeeeeeeees à toi !
Merci pour le lien Christine...
RépondreSupprimerCes oiseaux sont beaucoup trop familiers pour leur propre sécurité.
Chaque année une paire tente de faire une nichée sous ma véranda et chaque fois, un jeune au moins finit fracassé contre une vitre. Cette année je me suis assurée qu'ils ne puissent pas s'y installer, du coup ils sont partis dans le garage et c'est tant mieux pour eux et pour mon moral! LOL!
Comme ils sont insectivores, c'est très difficile de tenter d'intervenir, il vaut mieux les laisser dehors avec les parents qui feront un meilleur boulot que nous, même s'il y a danger avec les chats du quartier! Les remettre au nid ne non plus à rien, ils en ressortent aussitôt.... :(
Bizzz et bonne soirée!
Les observer a été un moment merveilleux. Ainsi chez toi aussi, ils investissent pas forcément les bons endroits. Heureusement que ton garage est la pour les accueillir.
SupprimerJ'ai revu le rouge queue cette année, mais je pense qu'il est allé niché quelque part dans la haie (?)