Le village de Saas-Fee
bénéficie d’un micro climat tout à fait privilégié, avec des températures
relativement chaudes en été, faible pluviométrie, climat sec et peu agressif.
Je vous retranscrits les
explications d’une des pancartes trouvée le long du sentier :
« Ce climat particulier s’exprime également dans la végétation. La limite continue de la forêt se trouve à une hauteur de 2 200 m, c’est-à-dire 300 à 500 mètres plus haut que dans les zones se trouvant sur le versant Nord des Alpes. C’est ainsi que l’on trouve ici une des forêts de mélèzes les plus élevée d’Europe, certains arbres escaladant même des hauteurs supérieures à 2 500 m."
En voici un qui ne dément pas
cette affirmation :
« Pour économiser leurs forces, réduire la surface d’attaque des vents de tempête et protéger leur surface d’un poids de neige trop élevé, les mélèzes perdent leurs aiguilles en automne. »
J’ai caressé du regard leurs
douces aiguilles : jaunissantes, elles tomberont un peu plus tard, formant
un tapis souple et velouté.
« … vous passerez devant des mélèzes ayant des couronnes et des troncs de forme bizarre et des parties d’arbres mortes. C’est un témoignage des luttes qu’ont dû mener ces arbres contre leur environnement »
Nous avons trouvé ces vieux
mélèzes, vénérables patriarches fièrement dressés au-dessus de la vallée :
Certains sont décharnés,
d’autres bien accrochés…
Parfois, on croirait les voir
danser…
« Les avalanches, la pression de la neige, les tempêtes mais aussi la sécheresse, d’énormes variations de température, des brusques changement de temps et un ensoleillement intensif ont laissé avec le temps, des traces visibles sur les différents arbres ».
Rugosité des écorces,
vieillies par les ans :
La vigueur des plus jeunes,
… rivalise avec la majesté
des ancêtres :
Mais à coup sûr, je pense
avoir découvert le roi de la vallée,
...et me demande s’il n’aimerait
pas voir son portrait aquarellé !
Bonjour Christineeeeeee. Je ne suis pas déçue de ce nouveau voyage en altitude et j'ai beaucoup aimé la danse de ces mélèzes, jeunes ou patriarches. Je n'attends plus maintenant que la belle aquarelle qui gardera éternellement ses aiguilles au grand mélèze....
RépondreSupprimerGros bisous et bonne journée :-)
Va falloir que je fasse quelques progrès en aquarelle, mais promis, je vais essayer de lui tirer le portrait en peinture !
Supprimersi dimanche..fait beau... j'irai voir le jaune des mélèzes... biz
RépondreSupprimerJ'espère bien que tu nous feras partager tes rencontres : donne nous vite de leur nouvelles !
SupprimerY'a pas d'malaise, sont balèzes tes vieux mélèzes, Christineeeeee ;-))
RépondreSupprimerBizzzzzou
à l'aise, Blaize !
SupprimerQuel bel hommage !!!!!!!!!
RépondreSupprimerC'est superbe, merci...
Amicalement
J'adore les arbres !
SupprimerTu es certaine que la dernière n'est pas déjà un aquarelle !-o))))
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le "village au fond de la vallée, comme égaré, presque ignoré" (tiens ça me dit quelque chose!)
Biseeeeeeeeeeees Christineeeeeeeee
Certaine, mais elle est traitée un peu façon aquarelle
SupprimerDes couleurs splendides - je comprends bien qu'elles t'inspirent!
RépondreSupprimerL'automne y était plus avancé que dans la vallée !
SupprimerL'automne y était plus avancé que dans la vallée !
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