La tempête s’est enfin éloignée ;
Beau temps…
et mer redevenue calme, idéale pour aller
visiter l’île de Bonaventure…
Une journée pour découvrir ce qui correspond à
l’attraction de la région :
LES FOUS
DE BASSAN
En effet, ces oiseaux extraordinaires ont adopté la partie
Est de l’île (une des deux colonies les plus importantes au monde) et ses
falaises pour y nicher, élever leur petits avant de migrer pour l’hiver à
destinations de contrées plus tempérées.
Nous naviguons au pied des falaises :
Falaises de l'Ile Bonaventure |
Pas trop d’oiseaux…
Presque tous envolés…
Restent juste les traces d’excréments blancs qui témoignent de leur présence
habituelle à cet endroitFalaise des fous de bassan de l'ïle Bonaventure |
Un peu déçue tout de même, le rendez-vous n’est pas tout à
fait comme je l’espérais.
Mais c’est la loi de la Nature…
LA COLONIE
Fous de bassan à Bonaventure : ce qui reste de la colonie après la tempête - octobre 2011 |
Aux dires du naturaliste qui commente et explique aux
visiteurs la vie des fous de bassan, il ne resterait que 10 % de la compagnie
habituelle à cette époque de l’année : beaucoup sont partis prématurément
avec l’arrivée de la tempête.
Peut-être se sont-ils mis à l’abri ?
Peut-être ont-ils commencé leur migration ?
Peut-être
reviendront-ils s’occuper des jeunes restés sur place, car ne pouvant encore
voler ?
Je n’ai pas eu de réponse…
(Pour admirer la colonie telle qu’on aurait dû la voir :
CLIQUEZ
ICI)
LE NOURRISSAGE DES JEUNES
Les plus jeunes restés au nid vont attendre le retour
incertain de leurs parents… jusqu’à ce que mort s’en suivre, s’ils n’ont
personne pour les nourrir…
On les reconnaît facilement à leur plumage gris, tacheté de
petites plumes blanches en train de pousser, et quelque duvet de bébé pas
encore tombé.
Jeune fou de bassan |
D’autres ont plus de chance… du moins pour l’instant… mais
auront-ils assez de force pour voler en migration ? Rien n’est moins sûr…
Pas toujours facile : les poissons sont distribués avec
parcimonie…
Il faut savoir les mériter !
Je les observe un long moment…
Daniel en profite pour filmer…
LES FOUS… DE VOL
Regardez ce fou... en approche d’atterrissage :
Heureusement, la place ne manque pas. Cela aurait été plus problématique si la colonie avait été au complet ! L’envol n’est pas plus facile. Les jeunes doivent se jeter du haut de la falaise pour apprendre à voler… Et les plus expérimentés ont un décollage incertain :
Beaucoup d’hésitations...
(j’y vais ? j’y vais
pas ?),
j’ouvre mes ailes, je les replie ?
Mais une fois qu’ils ont réussi leur décollage, l’histoire
n’est plus la même !
Bon moyen pour prendre de l’altitude, pour ensuite plonger
et nager sous l’eau et attraper ainsi poissons et nourriture !Je n’ai malheureusement pas eu la chance de les voir plonger… mais j’imagine !
Les fous de bassan sont les rois des airs…
une fois qu’ils sont en l’air !
NOS FOUS… EN VIDEO
Pour compléter ce billet, je vous propose cette vidéo…
filmée par Daniel pendant que je m’éclatais à les prendre en photos : vous
en reconnaîtrez peut-être quelques uns !
FOUS DE BASSAN A BONAVENTURE from Christineeeee on Vimeo.
ET MEME EN VITRAIL !
Nous logions au Gîte
« La Rêvasse », et Brenda, sa sympathique propriétaire, a réalisé,
pendant les longues soirées d’hiver, ce très beau vitrail en l’honneur de tous les
FOUS du pays !
Elle les aime tant !
mail de Brenda ce matin, à qui je demandais des nouvelles des fous :
"Ils ne sont pas revenus après la tempête..."
Une superbe page que je veux déguster. Donc je reviens tout à l'heure (le peuple a faim) :-)pour la lire à mon rythme, tranquilement.
RépondreSupprimerA tout'
SupprimerElle est belle la faune aviaire de mon pays!
RépondreSupprimerPar contre, on n'épiloguera pas sur la métaphore du petit retirant le pain, ici le poisson, de la bouche de sa mère qui ne semble pas toujours d'équerre pour nourrir sa progéniture!
Encore une découverte. Je connaissais les fous de Bassan, mais je ne les avais jamais regardés d'aussi près...
Bon après-midi ou bonne soirée à toi!
C'est vrai qu'ils ne sont absolument pas farouches, et qu'il est très facile de les approcher, tout en restant dans le périmètre autorisé : dans les Parcs, les touristes ne peuvent aller où ils veulent !
SupprimerUn téléobjectif est tout de même bienvenu !
Biseeeeeeeeeees
Magnifique reportage Christine ! Faire un grand voyage comme celui-ci est un pur bonheur pour un (e) photographe !!!
RépondreSupprimer(=°°=) !
SupprimerUn reportage de pro, bravo à tous les deux. La vidéo tout comme les photos commentées sont passionnantes. Merci pour ce cours de sciences naturelles en images, un très bon moment passé ici.
RépondreSupprimerLa technique de nourrissage (que vous avez si bien filmée) a l'air plutôt désagréable, je n'aimerais pas être la place du parent ainsi utilisé telle une vulgaire gamelle !
Le bleu autour des yeux des adultes m'a fascinée, au point que je suis allée à la chasse aux infos pour en savoir un peu plus. Déception au vu de l'erreur manifeste dans cet article "Ses yeux sont bleu clair cerclés de gris"... c'est tout le contraire !! ça se voit bien sur vos photos.
Par contre les précisions sur la technique de pêche dans l'article de Wiki sont intéressantes. On y apprend ainsi l'origine du terme "fou" pour désigner ces oiseaux si particuliers.
La couleur des yeux est magnifique, c'est vrai !
SupprimerDonc, en partant du milieu nous trouvons :
Noir - gris- cerclage bleu ciel - et noir pour souligner le tout !
De quoi donner des idées pour des maquillages originaux !
Biseeeeeeeeeeees
J'en ai plein les yeux et je suis toute décoiffée!!!
RépondreSupprimerTa première photo est époustouflante
Magnifique billet
J'ai eu un petit problème avec la vidéo ,elle ne veut pas trop avancer
J'essaierai de nouveau plus tard
bisessssssssssssssssssss
Vite... Une brosse à cheveux pour ta mise en plis !
Supprimer(je rigole aussi !)
Pour la vidéo, j'ai parfois ce problème. Il faut vérifier que l'option "HD" est désactivée car c'est elle qui ralenti trop quand on n'est pas équipé pour. Dis moi si c'est mieux ainsi.
Biseeeeeeeeeees
Les fous de Bassan sont très bien filmés, j'avais eu la chance d'en voir quelques uns en Islande, mais je n'avais pas pu les détailler de cette façon. Ils sont splendides, compliments à l'opérateur. Brenda a du talent, son vitrail le prouve. Une fois de plus, Christineeeeee, j'ai beaucoup de plaisir à "flâner" sur tes pages. Merci à toi.
RépondreSupprimerBiseeeeeeeeeeeeeeeeeees.
A bientôt
Françoise.
Daniel, mon mari, à filmé avec son appareil photo (un panasonic bidge) mais le montage n'a pas été facile car il y avait beaucoup de déchets. On va peut-être investir dans un caméscope plus performant !
RépondreSupprimerBiseeeeeeeeeeeees
COM ENVOYE PAR MONIC qui a un problème pour accéder aux commentaires (oups)
RépondreSupprimerJe fais le relais :
je trouve ton article très beau et magnifiquement illustré. J'ai vu quelquefois ces oiseaux et j'ai toujours été impressionnée par leur manière de plonger, comme une torpille. Les séquences de nourrissage dénotent ta patience. Bravo!
De magnifiques images
RépondreSupprimerEt quels souvenirs engrangés !
Ce sont des oiseaux magnifiques ces fous de Basan.
Hello Christine, j'ai trouvé et le problème est résolu: je change de navigateur, Firefox semble dépassé et je reprends Safari.
RépondreSupprimerA bientôt.
Ah ! Tu as trouvé la solution et c'est très bien.
SupprimerBiseeeeeeeees
Elégants en vol mais à l'aterrissage, c'est une autre aventure. On se laisse choir, à la va comme je me pousse !
RépondreSupprimerCes jeunes, quels affamés ! et ils insistent, exigent et ce depuis leur plus jeune âge.
La vidéo est superbe.
Les prises de bec n'ont jamais autant méritées leur nom !
Et oui, les jeunes sont très dépendants de leurs parents pour la nourriture.
SupprimerC'est vrai que l'expression "prise de bec" prend ici tous son sens.
Biseeeeeeees
en passant par un horrible poisson..un beau cheval, une ardoise en papyrus..bref..il me fallait du temps..pour trouver ces magnifiques oiseaux...
RépondreSupprimerBienvenue ELFI sur mon Ardoise.
SupprimerEt bien, tu as fait une bonne balade... un peu folle avant d'atterrir ici !
Je te souhaite un bon week-end.
Biseeeeeeees
Pendant un moment j'y étais. Mais je reste impressionnée par la manière dont les petits sont alimentés. Vive la tétée, c'est plus cosy et plus jouissif !
RépondreSupprimerT'imagines-tu... téter avec un bec !
SupprimerBiseeeeeeees !
magnifique reportage ! bisous
RépondreSupprimerMerci Véronique.
SupprimerBonne journée et biseeeeees
Telle une journaliste pro, que rajouter de plus sur les fous de Bassan..tout y est. Bises Christine
RépondreSupprimerP't-être que j'ai loupé ma vocation ?
SupprimerBiseeeeeees !
cette série est magnifique!
RépondreSupprimerdigne des beaux documentaires, bravo!
Merci marie !
SupprimerComme le dit Autourdupuits, j'ai dû louper ma vocation.
Biseeeeeeees à toi !
J'ai pris connaissance avec une certaine tristesse du devenir de la colonie après la tempête. Nous y étions en juin lors de la naissance des premiers poussins vers le 13 et 14 juin.Il leur faut près de 3 mois pour arriver à un poids supérieur à celui de leurs parents car au début les résultats de la pêche sont médiocres. Ils ont donc certaines réserves. Leurs débuts dans la vie sont rudes. Les parents arrêtent le nourrissage et sans savoir voler le jeune se jette à l'eau et doit se débrouiller. A ce moment les adultes quittent la colonie et les jeunes doivent au bout de quelques jours suivent.Mais les derniers nés connaissent encore davantage d'aléas.
RépondreSupprimerMerci de ton récit du voyage au Québec , j'ai retrouvé certains lieux avec grand plaisir.