Septembre – octobre 2011
Les oies sauvages sont en pleine migration.
Elles dessinent dans le ciel du Québec,
de grands V allongés,
des M à plusieurs jambes,
ou des W renversés.
Elles volent…. Elles volent…
En formation serrée,
Bien alignées,
Elles sillonnent les ciels gris ou dorés…
CAP VERS LE SUD
Elles n’ont pas besoin
de girouettes !
Elles connaissent le trajet,
Et se hâtent de retrouver
Des berges ensoleillées
Pour passer l’hiver
Dans les régions
tempérées.
Des côtes atlantiques américaines
Nous avions déjà rencontré quelques bernaches du Canada
à l’embouchure de la rivière Malbaie :
Nous avons eu plus tard la chance de faire la connaissance de
cette compagnie
Instant de repos
Oies des neiges à Rimouski
Quiétude du soir
(Hep là ! Qui a dit qu’elles feraient de bons rôtis ?)
«Elles avancent pas volées angulaires, liées à l'oie capitale par un fil invisible. Inlassablement, elles entretiennent cette géométrie mystérieuse, toutes indépendantes, chacune tendue vers sa propre fin, mais, en même temps, toutes unies, toutes obliques, sans cesse ramenées par leur instinct social vers cette fine pointe qui signifie : orientation, solidarité, pénétration unanime dans le dur de l'air et les risques du voyage.»
Extrait de L'Abatis de Félix-Antoine Savard
Après l’hiver, elles reviendront…
J’espère toujours aussi nombreuses !
Merci de nous faire commencer la semaine d'aussi agréable façon.
RépondreSupprimerQuel moment de plénitude,de rêve.
Je pense que nous avons un peu la même sensibilité c'est vraiment le genre de "captures" qui me ravit qui me fait dire que la vie est belle.
Merci merci de ce moment de poésie qui illumine ce lundi bien gris
Bisessssssssssssssssssssss
Un bien beau souvenir de voyage ! J'aime beaucoup la dernière série avec les couleurs dorées. C'est magnifique !
RépondreSupprimersuperbe aussi la vidéo !
RépondreSupprimerTout au long de l'été, et même assez avant en automne, je peux observer les bernaches qui passent, matin et soir, au-dessus de la maison : elles dorment dans une petite anse de la rivière près de chez moi et vont se restaurer, le jour, dans les champs avoisinants.
RépondreSupprimerQuant aux grandes oies blanches que tu as si bien photopgrahiées, voici un passage de Félix-Antoine Savard qui te plaira peut-être :
«Elles avancent pas volées angulaires, liées à l'oie capitale par un fil invisible. Inlassablement, elles entretiennent cette géométrie mystérieuse, toutes indépendantes, chacune tendue vers sa propre fin, mais, en même temps, toutes unies, toutes obliques, sans cesse ramenées par leur instinct social vers cette fine pointe qui signifie : orientation, solidarité, pénétration unanime dans le dur de l'air et les risques du voyage.» Exttrait de L'Abatis
Bonne semaine à toi
autourdupuits :
RépondreSupprimerTu penses que nous avons le même feeling en matière de photos... et bien moi, j'en suis sûre ! Et il y a de petits moments où la vie est plus que "supportable" quand on shoote devant de si belles lumières !
Fifi :
Ces couleurs étaient tellement dorées... que je ne pouvais pas les louper !
Marie-Josée :
Quelle chance tu as d'avoir à portée de coup d'oeil tous ces oiseaux, soit en vol, soit au repos : tu devrais aller les photographier !
Merci pour la citation de Félix Antoine Savard : elle illustre si parfaitement mon article... que je vais la mettre à la suite de mon article !
Biseeeeeeeeeees à vous 3 !
J'aime infiniment votre billet, c'est un plaisir de suivre vos commentaires simultanément avec ces photos qui sont toutes splendides. Il me reste simplement à vous dire....MERCI !
RépondreSupprimerBonne journée
Françoise.
Rien de plus impressionnant que ces rassemblements d'oiseaux migrateurs. Merci pour ce billet.
RépondreSupprimerLes oies blanches sur fond d'herbe rousse sont magnifiques... Bravo pour ces belles photos Christine !
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance de voir arriver les oies lors d'un voyage printanier au Québec. C'était impressionnant...
J'ai beaucoup aimé le reportage que tu as mis au bas de ton article. C'est très intéressant mais malheureusement inquiétant aussi. Je sais que les animaux ont une grande faculté d'adaptation mais certaines oies risquent malgré tout de payer le prix fort quand la nourriture ne sera plus adaptée à leurs besoins...
Bises à toi Christineee
Françoise :
RépondreSupprimerHeureuse de te faire commencer la journée de manière agréable !
Amartia :
Et encore, je n'ai pas assisté au plus gros rassemblement !
Oxygène :
Je les ai vues au départ, toi à leur retour... Puisse-t-il y en avoir encore beaucoup comme ça.
Les agriculteurs, néanmoins, n'aiment pas beaucoup les voir se poser dans leurs champ... Et souvent, ils en prélèvent quelques unes... qu'ils apprécient en rôtis !
Biseeeeeeeees à vous 3 !
Je suis très étonnée d'avoir vu les oies sauvages remonter vers le Nord jeudi soir. (9 août). Pour nous elles annoncent le début de l'hiver, c'est vrai que cette année 2012 est un peu spéciale ! J'habite en Picardie entre Beauvais et Amiens. Si vous avez une petite idée, je serais heureuse d'en profiter ;
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